Le Secret des Livres pour chercher les Vérités

Le Secret des Livres pour chercher les Vérités

Francis Cousin : L'être contre l'avoir

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Le spectacle du fétichisme de la marchandise fait le devenir du monde. L'existence humaine n'y est là qu'une longue errance angoissée sur le marché narcissique des rencontres factices. Partout règne la liberté despotique de l'argent et l'humain asservi et déchiré par la dictature démocratique de l'avoir et du paraître, ne cesse de consommer sa propre soumission. Contre ce totalitarisme de la fausse conscience, il s'agit de tourner le dos à la mise en scène de la passivité moderne, pour retrouver les véritables chemins du sens critique et poser en pratique la question radicale de l'authenticité de l'être. A l'heure où les troubles sociaux d' envergure, qui partout s'annoncent, menacent l'organisation inhumaine de l' ordre existant, l'auteur tient à dire qu'il n est pas indifférent de rappeler que toutes les politiques de la raison marchande sont, de l'extrême droite à l'extrême gauche du Capital, l'ennemi absolu et définitif de toute joie humaine véridique.

Cet ouvrage pose en profondeur la question fondamentale de la relation de l'homme à l'être et à l'avoir, et décrit en particulier les prémices, les mécanismes et les conséquences de la chute de l'humanité dans le "temps de l'avoir" (matérialisme, désacralisation du rapport de l'homme au monde, asservissement à la marchandise, aliénation de la vie de nos contemporains à la seule dimension de l'avoir).
Il met en perspective les forces immanentes visant à détruire depuis des siècles le vieux fond subversif de l'Européen, dernier rempart à la soumission totale des vies à la dictature de la marchandise.
Il établit en outre les conditions d'un rétablissement de la communauté primordiale de l'être, qui prévalait avant que les notions de société, d'économie, d'état et de politique (consubstantiels à l'organisation de la marchandise) ne s'imposent au monde des hommes.
D'une rare érudition, l'ouvrage est par contre assez difficile à lire au début, la syntaxe et le vocabulaire de l'auteur étant complexes. Mais on finit vite par s'habituer à cette musique de langage, qui confine à la métaphore poétique.


15/07/2014
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Les Espions de l'or noir

De Napoléon aux révolutions arabes : la grande saga du pétrole

A ne pas manquer cet essai de Gilles Munier, spécialiste du Moyen-Orient et de l'Orient tout court, 30 années en Orient, journaliste indépendant sur le terrain.41+xlM8qqFL._SY300_.jpg

Très bon livre


15/07/2014
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La Face cachée de L'Allemagne *sources*

La faute de Napoléon III sur la neutralité de la France sur Berlin et Vienne qui donnèrent Sadowa puis Sedan, puis la Commune.
Les finasseries de Gustav Streseman qui circonvenirent Aristide Briand.
Le général de Gaulle et le préambule tripatouillé par le parlement allemand dans le traité de l'Elysée.
L'Europe a été celle d'outre Rhin, malgré la signature de nos chers politiciens français dans les traités européens.
Notre souveraineté nationale défaite alors que la cour de Karlsruhe dit le contraire pour la leur et à leur profit, le franc fort aligné sur le mark fort pour les réparations de l'Allemagne de l'est qui nous a coûté cher.309313_3514293795985_95283814_n.jpg

L'Allemagne à peine réunifiée qu'elle tire les ficelle de la dislocation de la Yougoslavie (réunion de Bilderberg dans les années 80, des géopoliticiens allemands expliquant que la nation yougoslave n'est pas viable) Kohl et Genscher son ministre des affaires étrangères imposèrent aux états européens la reconnaissance de l'indépendance de la Slovénie et de la Croatie en violation de la constitution yougoslave qui exigeait un référendum général.
A Flensburg le centre européen d'étude des problèmes de minorités dont le président Stefan Troebst, leur projet, défendre les intérêts des communautés ethniques (régionales) qui a dit que le processus de création de nouveaux états n'est pas terminé et l'émergence de nouveaux acteurs politiques est hautement probable, réveiller les minorités qui n'ont rien demandé, est ce normal ? ce projet est soutenu par le conseil de l'Europe, UFCE, l'OSCE, l'union fédérale des minorités nationales (contraire à la constitution française) en Europe aux ordres de l'Allemagne, pire le centre de Flensburg adopte un critère d'ethnicité, la langue sauf pour l'Allemagne.
Dans un livre de deux courageux allemands Walter von Goldendach et Hans Rüdiger Minow s'inquiétant de l'interventionnisme frénésique, l'ont dénoncé dans un livre " Krieg von Krieg " ouvrage censuré dans les médias français.
Au traité de Nice, Gerhard Schröder insiste sur l'intégration et non à la coopération entre les gouvernements, il a bien dit Paris et Berlin, donc Europe intégrée, disparition de l'Etat France commencé par François Mitterrand et sa décentralisation appelé de ses voeux par l'Allemagne.

(1) La République fédérale d'Allemagne a fortement poussé à la scission du Kosovo depuis le milieu des années 1990.
Quand le gouvernement de la République fédérale a remarqué en 1962 un nationalisme croissant dans la république constituante yougoslave de Croatie, le service de renseignements fédéral allemand (BND) a établi des contacts avec le groupe des fascistes oustachis au sein des organisations yougoslaves en exil. A partir de 1966, le service allemand d'espionnage à l'étranger a considérablement augmenté le nombre de ses agents en Yougoslavie.] A partir de 1971, face aux manifestations de masse nationalistes en Croatie, le BND a misé sur des mesures actives pour déstabiliser l'Etat yougoslave. A partir de 1980 enfin, sous l'autorité du président du BND et futur ministre des Affaires étrangères Klaus Kinkel, le démembrement de la Yougoslavie a été accéléré, avec tous les moyens dont dispose un service de renseignements.
La sécession du Kosovo est l'aboutissement d'un processus encouragé depuis des décennies par la République fédérale: le démantèlement d'éventuels centres de résistance nationale dans l'Europe de l'Est et du Sud-est, et leur annexion à une UE sous domination allemande. Berlin ne tient compte ni du droit international ni des principes démocratiques, pour cette transformation de l'UE en un outil efficace de la politique étrangère allemande; le traité de l'UE signé hier est de facto identique au projet de traité constitutionnel européen rejeté par référendum. Pendant ce temps, la restructuration de l'Europe du Sud-est se poursuit - avec la création, dans les pays de l'ex-Yougoslavie, d'"eurorégions multiethniques", appelées, sous le contrôle de Berlin et de Bruxelles, à constituer les petits Etats atomisés en un espace fiable au service de l'économie.
le ministre-président de Bavière Franz-Josef Strauss a été l'initiateur de mesures destinées à détacher économiquement la Slovénie et la Croatie de la république fédérative de Yougoslavie. On s'est servi du "groupe de travail Alpen-Adria" créé à la fin des années 1970, dont le but était de rapprocher de l'Allemagne du sud, par une politique d'"organisation de l'espace", d'anciennes provinces de l'Empire austro-hongrois, dont des Bundesländer autrichiens et le nord de l'Italie (Bolzano-Alto Adige/"Südtirol"). Des représentants des parlements régionaux de Slovénie et de Croatie - les deux régions avaient elles aussi fait partie de l'Empire austro-hongrois - ont participé dès le début aux réunions de l'organisation Alpen-Adria. Un Français avait critiqué cette coopération, "officiellement subventionnée à des fins culturelles par des crédits bavarois" pour "aider, en Slovénie et en Croatie, des groupes qui se détournaient de tout ce qui était serbe": "C'est ainsi que la séparation a été préparée psychologiquement.

L'Allemagne de l'Ouest a encouragé de plus en plus ouvertement les gouvernements régionaux de Ljubljana et de Zagreb à faire sécession, quand la Yougoslavie, en 1987, s'est trouvée au bord de la faillite à cause d'une crise de paiement des dettes, et qu'elle a dû se soumettre à un sévère programme d'adaptation des structures du Fonds monétaire international (FMI). L'argument de Bonn a été que la Slovénie et la Croatie n'auraient une chance d'être admises dans l'Union européenne que si elles se séparaient du Sud pauvre de la Yougoslavie. Fortes de ce soutien, la Slovénie et la Croatie ont déclaré leur indépendance en juin 1991, en violation de la Constitution yougoslave. La première guerre de sécession en Yougoslavie s'en est suivie. Tout d'abord, mis à part l'Allemagne, l'Autriche et le Vatican, aucun Etat n'était prêt à donner son accord pour un démembrement du pays. Aussi le gouvernement fédéral a-t-il brusqué, début décembre 1991, ses alliés de l'UE et de l'Otan, ainsi que ceux de l'ONU, menaçant pour la première fois depuis 1945 d'un cavalier seul de l'Allemagne sur la scène internationale: l'Allemagne annonça que même si aucun autre Etat ne la rejoindrait, elle allait reconnaître fin 1991 l'indépendance nationale des deux républiques sécessionnistes.

Washington, Londres et le secrétaire général de l'ONU Perez de Cuellar ont alors exprimé leur inquiétude. Ils ont demandé à Bonn de renoncer purement et simplement à la reconnaissance unilatérale des deux Etats, et ils ont mis en garde contre la guerre que provoquerait en Bosnie-Herzégovine la sécession de la Slovénie et de la Croatie. Le secrétaire général de l'ONU Perez de Cuellar a textuellement écrit ceci au ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher: "J'espère que vous avez pris connaissance de la grande inquiétude des présidents de la Bosnie-Herzégovine et de la Macédoine, et de beaucoup d'autres personnes, qui considèrent qu'une reconnaissance sélective prématurée pourrait entraîner l'extension du conflit actuel aux régions politiquement très sensibles. Une telle évolution pourrait avoir de graves conséquences pour l'ensemble des Balkans." A nouveau, des voix s'élèvent aujourd'hui pour des mises en garde analogues, face à la sécession imminente du Kosovo.

Pas plus qu'il ne l'a fait hier, le gouvernement fédéral ne s'en formalise aujourd'hui. Lors d'une séance de nuit à Bruxelles, le 15 décembre 1991, en faisant des concessions d'ordre économique et politique dans d'autres domaines, Hans-Dietrich Genscher a pressé ses homologues de l'UE de prendre une décision, par laquelle l'UE en son entier reconnaissait la sécession de la Slovénie et de la Croatie pour janvier 1992. Peu de temps après, en avril 1992, la guerre se déclencha en Bosnie-Herzégovine. Déjà, la presse française avait décrit avec clairvoyance la politique allemande dans l'Europe de l'Est et du Sud-est: "L'Allemagne réunifiée pourrait être tentée de jouer de nouveau un rôle dominant dans cette partie de l'Europe, et, pour y parvenir, d'attiser des conflits en jetant de l'huile sur le feu."

16 années, et quelques guerres et guerres civiles plus tard, Berlin et Bruxelles travaillent à refaire de ces petits Etats de l'ex-Yougoslavie, ennemis les uns des autres, et atomisés avec succès, un espace homogène au service de l'économie. Dès le 1er janvier 2007, sous la pression de l'UE, la Serbie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo ont adhéré à l'accord économique Central European Free Trade Agreement (CEFTA), qu'avaient rejoint auparavant la Croatie et la Macédoine. A l'exception de la Slovénie, qui est déjà intégrée dans l'UE, toutes les parties de l'ancienne Yougoslavie sont ainsi rassemblées dans une alliance commerciale. La principale différence par rapport à l'époque d'avant le démantèlement de la Yougoslavie est que la Serbie a été privée de son pouvoir, et que le contrôle s'exerce désormais à Bruxelles.

Le processus se poursuit à présent par la création d'"eurorégions". C'est l'Association des régions frontalières européennes (ARFE), dont le siège est en Allemagne, à Gronau, qui publie les projets appropriés. Le 30 novembre, une initiative a démarré à Novi Sad (Serbie), pour la création d'une eurorégion appelée "Europanon", qui va regrouper des parties de la Serbie, de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine. "Nous essayons de réunir les communes dans une région encore imprégnée des larmes qu'ont versées les victimes de crimes de guerre", comme le dit un représentant du Pacte de stabilité pour l'Europe du Sud-est.

Ainsi que le déclare le directeur de la mission de l'OSCE en Serbie, cette zone, qui est une "région conflictuelle", doit se transformer en un "espace de coopération" - une périphrase polie pour désigner l'annexion forcée à l'UE, après les déchaînements de violence favorisés par l'Allemagne. Par ce processus, qui remplace pas à pas l'ancienne influence de Belgrade dans l'ex-Yougoslavie par le contrôle direct depuis Berlin et Bruxelles, la réorganisation de l'Europe du Sud-est sous direction allemande, qui a fait couler le sang, touche à son terme.
Au sein de l'UE, Chypre est le seul pays qui se montre encore récalcitrant. Accepter la scission du Kosovo, "ce serait reconnaître l'invasion militaire d'un Etat par un autre Etat", comme l'écrit la presse chypriote: "Reconnaître un Kosovo indépendant aurait pour effet la reconnaissance de l'indépendance de la partie nord de Chypre, et réduirait à néant tout espoir d'une réunification de l'île.

Merci de votre Attention


17/06/2014
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La guerre froide du pétrole

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Pierre Fontaine est le meilleur expert de la géopolitique du pétrole, il a fait d'autres livres sur le même sujet, un de ses livres a été dédicacé par le général de Gaulle, le pétrole a joué un rôle majeur dans les guerres. Je citerais d'autres livre du même auteur et d'autres essais sur le pétrole.


14/06/2014
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